Gunungrama

Mercredi 14.

Ciel tres gris et pluie aussi pour notre dernier jour ! Un petit signe du ciel pour qu'on parte moins chagrin: Il "pleure", ca c'est pour mon amie MF.

Nous avons donc annule notre projet d'excursion a Prambanan. Et nous avons fait une derniere viree au centre ville de Yogi, en empruntant un becak (becha), le pousse-pousse local. Un shopping au marche, une balade sur les Champs Elysees, Malioboro Street, et finalement retour aupres de notre piscine, ou nous terminons la journee comme nous l'avons debute, en farniente et trempettes.

Nous aurons deguste ce pays merveilleux  au quotidien, il nous a offert tant de depaysement, de belles surprises.

D'ile en ile, gigantesque ou minuscule, il a ete facile , malgre les kilometres a avaler, de se laisser porter par la magie de ce territoire.

Avant de dire au-revoir a l'Indonesie, nous saluons amicalement celles et ceux avec qui nous avons partage des moments agreables: Belen et Juan, Wendy et Ronan, Elise et Gabriel, Agathe, Sabrina et Freddy, Chris et Sandra.  Toutes et tous sont encore par les routes ou les oceans asiatiques, nous leur souhaitons bonne route s'ils nous lisent.

Un grand merci a Theo et Ijan, nos super chauffeurs de si bonne compagnie!

Un tres chaleureux merci a Erwin, qu'on attend un jour a Paris.

Pour ceux qui viendront un jour en Indonesie, des contacts utiles:

- Ile de Flores, a Maumere, Hotel Sea World Club, Theo : +62 382 21 570.

Pour Bromo &Kawah Ijen :
- Ile de Java, Surabaya, Agence de Santoso : JJ Travel Surabaya : +62 812 1768 5759.

Demain, nous nous envolons vers Jakarta, d'ou nous prendrons le vol qui nous ramenera vers Paris.

A l'an prochain pour de nouvelles aventures ?

PS: Pour Phil, merci a toi, mon GO prefere !

Plein de bises a vous tous que nous aimons, et a bientot !

Marie & Phil

Mardi 13.


Nous sommes en mode "pause" , depuis samedi apres-midi, ou nous nous sommes installes dans un hotel avec piscine,a Yogiakakarta ( on dit Yogi ici ) .
Apres avoir nage, marche, grimpe, et aussi beaucoup roule, apres s'etre leves regulierement aux aurores, on a bien le droit aux "vraies" vacances, Ah! Ah!

Hier, lundi apres-midi, nous sommes partis vers Borobudur, a 1h de route en minibus. La plupart des touristes font l'A/R dans la demi-journee. Nous, nous prenons notre temps, aussi avons nous passe la nuit dans un hotel. Le Princess Manahora, est construit dans l'enceinte du site, dans un ecrin de verdure, du restaurant on voit le temple a travers les arbres.

Ce matin, Phil s'est leve a l'aube, pour faire de la photo au lever du soleil, pas de chance, le soleil est reste noye dans les voiles nuageux. Moi, je me suis offert une grasse mat' jusqu'a 6h, et apres un petit dejeuner copieux et delicieux, on est repartis tous les deux vers le site.

Le temple est un quadrilatere de 120m de cote, surmonte d'un stupa. Des milliers de bas-reliefs du IX eme siecle racontent la vie de l'epoque, dans la tradition indo-bouddhique. Il est bien dommage que le soleil ce matin n'est pas fait chanter les pierres. On y a retrouve les visages souriants des apsaras au torse nu, les Bouddhas meditatifs qui nous ont rappeles Angkor. Et sur la plate-forme, encerclant le stupa, les cloches monumentales en pierre, qui elles, nous rappellent Mrauk U, en Birmanie. C'est ainsi,  qu'avec ce temple splendide, nous tissons des liens entre nos differents periples asiatiques.

Dans cet immense pays a majorite musulmane, Borobudur, et Prambanan, ou nous irons demain, sont les seuls vestiges qui temoignent de la tres ancienne culture indo-bouddhique disparue. On y retrouve une ambiance zen, on y croise quelques moines venus de Thailande, en pelerinage. On est loin de la ville bruyante, et des appels reccurents des mosquees. A l'heure ou je vous ecris, c'est la priere du soir, et je vous assure c'est la cacophonie! ....Quand les appels s'arretent on entend les stridulations, crissements, et autres "chansons"des insectes nocturnes, ca c'est sympa !

De retour a Yogi, a l'heure du dejeuner, nous avons choisi de terminer notre sejour au Duta Garden. Le 1er hotel, le Winotosastro possedait une immense piscine, mais l'accueil y etait tres moyen, et il a fallu raler pour obtenir un petit-dejeuner occidental, ce que l'on trouve partout, meme dans les petites guest-houses. Au Duta, le jardin paysager est adorable, et une cascade vient se jeter dans la piscine. D'ailleurs ici, tout n'est que glouglou et tranquillite.

Mon tour operator perso, j'ai nomme Phil, a decide apres-midi libre. J'en ai profite pour aller me faire masser, une heure et demi de doucueur a l'aromatherapie, que mon corps apres les grimpettes et les kilometres des jours precedents, a beaucoup apprecie ! Ensuite un bain a la nuit tombee dans la piscine, suivi d'une biere qu'on prend sur notre terrasse, et le cocktail bien-etre et bonheur est parfait.

En conclusion pour ce soir, je dirais que les bonnes choses, ca ne se refuse pas !
Plein de bises.

 Samedi 10 - Le Bromo

WAOUHH 2 !

Nous avons roule toute la journee vendredi, entre l'Ijen et le village pres du Bromo. Coucher tres tot car... nous pensions avoir ete matinaux le veille, alors que cette fois le reveil est prevu a 2h45, mais avec le bruit ce fut 1h30 !

Le Bromo se decouvre au lever du jour, pour y acceder le depart se fait a 3h, avec une jeep qui nous emmene dans la nuit noire. On grimpe a pied ensuite sans rien connaitre ni deviner du paysage, a la lumiere de nos lampes frontales.

Au dessus de nos tetes un ciel tout piquete d'etoiles, et la croix du sud eclatante sous le premier quartier de la lune. Autour de nous, il y a beaucoup de monde. Une majorite d'indonesiens bavards et rieurs, qui explose de joie dans ce lieu quasi mythique et charge de legendes.

Le soleil monte vite, le ciel palit, prend de douces teintes bleutees et rose, tandis que la lumiere translucide laisse enfin apparaitre le paysage extraordinaire.

A nos pieds, l'immense cratere du Tengger encercle une mer de cendres dans laquelle emergent le cone drape du Kursi (2500m), flanque du Batok (2440m). Derriere, fumant, le Bromo (2392m). Au loin le menacant, car toujours tres actif Semeru, projete sa grande ombre sur le ciel a 3676m.

Que dire encore... WAOUHH !

Quand on s'est bien rempli les yeux de ce panorama lunaire qui commence a vibrer dans la lumiere, on redescend, et en jeep on traverse la plaine noire, pour aller pres du Bromo.

Mais la, les amis, on a cale pour la derniere "grimpette". On s'est contente de boire the et cafe accompagnes d'une grosse portion de poussiere noire, soulevee par les chevaux qui transportent les pelerins jusqu'au bord du cratere.

Alors, encore une fois : Heureux !

Quelques heures plus tard, une bonne douche est vraiment delicieuse avant de reprendre la route

    o

 Vendredi 9 - Le Kawah Ijen

WAOUHH !

Nous sommes dans la derniere ligne droite, mais que la nature nous gate pour cette presque fin de voyage.

Lever a 5h pour partir a l'assaut de l'Ijen. On commence a grimper a 6h30, la pente est tres raide pendant trois km, meme si le chemin est large et bon. Les derniers cinq cent metres se font sentir. Mais dans le dernier virage, alors que le terrain est devenu aride, blanchatre et ocre, on ne retient pas notre waouhh d'emerveillement.

L'Ijen se fait desirer, il se merite, il a bien raison!

On se sent tres petits, humbles devant ce geant qui s'est mis en colere pour la derniere fois il y a 60 ans. On prend la pleine mesure de l'idiotie humaine qui se croit toujours la plus forte. Genre : " C'est moi qui gagne !". He bien non ! La nature est invincible et meme en suscitant la peur, elle est splendide.

Tout en bas dans ce cratere, un peuple de foumis travaille jour et nuit pour extraire le souffre. Le remonter a dos d'homme, a pas tremulent dans cette pente abrupte, nous fait trembler et nous force au respect.

Meme si la descente est epuisante dans la poussiere noire, on retient nos pas mais on se sent de petites ailes. En un mot, on est heureux !

Ce matin, nous avons pris la route avec Ijan, notre chauffeur cool et souriant. Beaucoup de circulation pour quitter Surabaya et ses cinq millions d'habitants, mais la route est bonne.

Beaucoup plus loin, le bord de la mer et de tres beaux villages de pecheurs. Puis la montee montagneuse, et defoncee sur les derniers kilometres.

Arrivee en soiree sur un plateau, aux pieds de trois volcans, dont le Kawah Ijen fumant, dont nous allons gravir les pentes demain matin tres tot.

Nous dormons ce soir a l'Arabica, une plantation de cafe dans un panorama beau a couper le souffle.

A bientot pour de nouvelles aventures.

Bisous sulfureux.

Ou le voyage s'avere plus long que prevu... Ou l'on rencontre Erwin...

Il en est toujours ainsi des jolies histoires, elles ont une fin. Mercredi matin nous avons quitte Kanawa, mais sans regrets, car nous avons eu le temp de faire un gros plein de farniente entre le bleu du ciel et celui de la mer.

De Kanawa a Flores (Labuan Bajo), en bateau puis un avion pour Bali (Denpasar) suivi d'un autre vol pour Java (Surabaya). Arrivee prevue 15h30.

A Bali, il suffisait d'un grand saut de puce pour arriver a Surabaya. Mais nous avons decolle avec 1h30 de retard. Tous les avions etaient retenus au sol a cause d'un VIP du gouvernement qui passait par la. Ca c'est surtout passe dans un joyeux embrouillamini asiatique : On n'embarque pas, on embarque, on attend, on debarque, on attend, on rembarque...etc. Et tout cela sans savoir pourquoi.

Heureusement un jeune indonesien s'est adresse a nous en francais et nous a explique la situation en riant. De fil en aiguille il nous a demande notre programme a Java, nous a donne des conseils et bien plus ...

Erwin a telephone a son copain Santoso qui a une petite agence de voyage. On allait donc pouvoir tailler la route depuis Surabaya, car avec le Lonely, on n'avait aucun renseignement.

Mais c'est surtout l'attention extraordinaire, genereuse et charmante d'Erwin que nous garderons en souvenir.

A l'aeroport, Erwin nous embarques avec lui avec sa soeur qui est venue le chercher. Erwin vit a Sydney et venait passer cinq jours avec sa famille, ca ne l'a pas empeche de nous donner beaucoup de son temps. Chez sa soeur nous degustons les mangues de Java. Un vrai delice !

Puis nous partons a la recherche d'un hotel et la, "galere !". Tous les hotels de categorie moyenne sont complets, il y a un congres "sida". Erwin et sa soeur nous emmenent a un centre de resas pour les voyageurs. Il nous trouve une chambre "pas chere" dans un 5 etoiles, et pour beneficier de ce prix, il prend la chambre a son nom. Plus tard, c'est lui qui se presente a la reception avec nos valises, pendant que nous l'attendons, "planques" dans le hall grand comme un terrain de foot. Comme Erwin patiente longtemps a la reception, on lui offre ... une suite en dedommagement. Et nous voila installes : "Clandes" dans un palace ! On a beaucoup ri.

Nous avons termine la soiree au resto avec Erwin et Santoso. Au moment de payer, il avait deja regle l'addition. En riant devant le courroux de Phil, Erwin dit : " C'est moi qui offre, c'est comme cela dans mon pays."

Une bien belle histoire et belle lecon de savoir-vivre pour nous les petits blancs.

Depuis L'ile de Kanawa.

...Quoique l'on fasse, on est toujours reveilles aux aurores. Soit on est astreint a un depart a l'aube pour prendre un transport local, soit on le decide avec notre chauffeur, afin de rouler a la fraiche. Et puis il y a les reveils non consentis : En ville le chant des muezzins, relaye par celui des coqs, et les 1eres motos. Ou bien encore dans un port, la petarade des bateaux, plus la coque est petite, plus ils sont bruyants. Ca peut etre egalement la proximite des cochons qui grouinent !

Quand tout est ideal, comme ici, ce sont les premiers rayons du soleil qui entrent dans le bungalow qui active le reveil ! Au total, on se leve comme les poules, et on ne se couche pas tres tard, mais ca fait de bonnes journees.

Nous sommes arrives samedi vers 13h30 a Kawana, ou nous avons retrouve un 2eme paradis comme aux Togians. Ici le maitre mot d'ordre c'est la douceur de vivre. L'ile offre de belles plages blanches, et le recif coralien est la tout pres. On sort de notre bungalow, on fait 25m, on est les fesses dans l'eau, on fait quelques brasses et on rejoint nos copains les poissons chamares. A maree basse, dans moins d'1 m d'eau, on est en cours de recre avec eux !

La longue jetee en bois a laquelle accostent les bateaux, permet aussi depuis son promontoire, simplement en s'asseyant, une magnifique observation du fond. Hier deux poissons-lions s'y prelassaient. On les admire tant ils sont elegants avec leurs nageoires qui leur dessinent une criniere. Il faut mieux les voir de loin, ils sont tres venimeux.

Le rythme donc est doux le matin, et aussi doux l'apres-midi. Avec le temps, aucune chance a un peu de frenesie ! On va nager, on se prelasse dans le hamac en lisant, on renage, on mange...

Seules entorses a ce rythme, je prends le temps de vous ecrire,  et Phil fait des photos pour prouver que je n'invente rien.

Il fait tres chaud, heureusement une brise ultra-marine balaye l'ile la plupart du temps.

En soiree, on lave le sel qui colle a la peau, en prenant notre douche dans la salle de bains de bambou, ouverte sur le ciel. L'eau a chauffe dans les canalisations de bambous, elles est chaude. Ici aussi on economise, car il n'y a pas d'eau douce sur l'ile. Je deviens experte pour la lessive en casserole !

La plupart des touristes viennent pour la plongee, aussi partent-ils pour la journee au large. Il ne reste dans l'ile, qu'une poignee de snorkelleurs-glandeurs  comme nous, qui nous contentons de la faune du littoral.

...Et moi ca me suffit, puisque j'ai trouve un copain, " Nemo 2 ", je crois,  avec lequel j'ai " joue" un long moment. Je crois surtout qu' il defendait son territoire, mais pour moi c'etait vraiment ludique, quand il venait taper sur mes lunettes. Je me retenais de ne pas rire ! Pas facile sous l'eau !

Nous avons rencontre 2 filles tres sympas, Chris et Sandra. Elles sont allemandes, mais Sandra se presente comme germano-hispanique, et elle parle aussi tres bien le francais et se debrouille pas mal en indonesien. Elles plongent et nous ont raconte leur merveilleuse rencontre avec les raies-mantas, qui font de 2 a 4 m d'envergure. Pour elles le snorkelling c'est comparable a regarder la tele, et plonger c'est etre dans l'ecran. On veut bien les croire...

Le seul reproche a faire a cet endroit est la nourriture, en quantite restreinte, avec des prix eleves. Le petit dej est vraiment leger. Les plongeurs doivent voir le ventre creux ! Mieux vaut apporter des provisions avant de quitter Labuan Bajo. Le soir tout le monde se jette sur les pizzas, bonnes, et ca cale ! C'est le seul endroit en Indonesie ou on choisit de manger occidental. Un peu dommage, quand on est au bord d'une mer aussi poissonneuse.

Le matin le lagon, offre a maree basse les bleus les plus translucides sous la lumiere blanche. En soiree, au couchant, les eaux pendant quelques instants deviennent aussi dorees que le soleil.

Plus tard, quand le soleil rougoie sur la petite jetee de bois, il la redessine en ombres chinoises. Cela nous rappelle ( en plus petit ici ), le pont de U.Bein en Birmanie, les moines en moins !

Nous quitterons Kanawa demain matin mercredi.

A suivre, nous prendrons un vol depuis Labuan Bajo jusqu'a Surabaya, ( Java), en changeant a Dempasar, ( Bali). Ayant choisi de prendre du temps a Kanawa, nous ne ferons pas d'etape a Bali.  

Les volcans et les temples nous attendent a Java.

Plein de bises, de Marie et Phil bronzes a point.

Nous avons quitte Bajawa a 6h30 ce matin et sommes arrives a Labuang Bajo (pointe ouest de Flores) a 14h.

Une route en S sans cesse.

Le goudron etait pratiquement tout bon ! ... sauf quand on se dit, tout heureux : " t-as vu comme elle est belle cette route". Ca ne manque pas, on s'offre plusieurs km de tape-cul.

Les paysages sont magnifiques, montagneux. Un peu comme l'Auvergne, mais dans la jungle, Phil suggere Clermont-Ferrand pour l'an prochain.

Labuang Bajo est un petit port ouvert sur la mer de Flores, parsemee d'ilots minuscules. A l'heure ou je vous ecrit, mollement ecrasee dans un pouf, face a ce panorama, le soleil se couche derriere le chapeau pointue d'une ile.

C'est tres beau. On est bien. La bierre est fraiche.

 Demain matin nous partons jusqu'a mercredi matin sur l'ile de Kanawa, jouer les robinsons fesses dans l'eau. Ca commencait a nous manquer !

 Nous avons quitte notre charmant Teo, qui illico reprenait la route, toujours avec le sourrire.

Nous aussi on a le sourire fendu jusqu'aux oreilles.

Bisous.

ps: Silence radio jusqu'a mercredi.

 Nous avons passe 2 jours a Bajawa, une petite ville tranquille et sans interet, si ce n'est ses alentours.

On est domine par le gunung Inerie - 2245 m - A Flores on est souvent au pied d'un gunung qui atteint plus de 2000m, et qui est toujours en activite. Ca ne semble pas inquieter les habitants de ces regiobs, habitues a vivre avec les menaces sismiques et ce qui en resulte. Hier, Teo nous parlait du tsunami de1992 qui a aneantit la pointe est de Flores.

L'interet de la region, ce sont les villages ethniques N'Gada, aux toits de chaume. On retrouve comme a Rantepao, les traditions animistes melees a une grande ferveur catholique. On y sacrifie boeufs et cochons, et on respecte parait-il la regle rigide des castes.

On est donc toujours sur les routes sinueuses mais en bon etat avec Teo dont la compagnie est toujours tees agreable.

 La gastronomie indonesienne, quand on n'est pas pres des cotes est un tantinet redondante. Nasi Goreng (riz frit), Mie Goreng (nouilles), avec poulet, et le galinacee n'est pas terrible. On prefere l'omelette et la salade d'avocat, avec du riz blanc bien sur.

Ici on ne se remplit pas le ventre mais les yeux, du paysage montagneux et volcanique et des epaisses forets equatoriales.

Demain, on taille la route pour Labuang Buajo. On a deja reserve un bungalow dans une ile pour reprendre une vie de robinsson pendant quelques jours.

Mardi 30

Entre Maumere et Ende.

Cette 1ere journee a Flores fut tres agreable.

Mais tout d'abord un petit point de geo :Nous avons franchi la barriere de Wallace, c'est a dire que nous sommes en Oceanie. Flores appartient aux Petites iles de la Sonde. Je ne sais pas pour vous qui nous lisez, mais pour nous c'est magique. Et ca nous rappelle la belle chanson de Gerard Manset : " T'as pas vu les iles de la Sonde....Mais tu peuw y'aller quand meme . Y'a les poissons qui t'emmenent...".

Flores est une ile assez etroite a certains endroits, pour qu'on y circule entre mer et montagnes.

Nous sommes partis ce matin avec Theo, notre chauffeur, un homme charmant calme et rieur..

D'adord une pause dans le village de Paga, ou la mer en gros rouleaux, vient s'ecraser sur le sable et les rochers noirs. Il y a sur la cote une eglise en bois du 19eme siecle, dont les vitraux lateraux sont remplaces par des vantaux ouverts qui laisse entrer le chant de la mer. C'est tres plaisant. Flores est une ile a majorite catholique.

Apres le dejeuner, nous grimpons dans la montagne, par une route tres sinueuse, mais carossable, a travers l'epaisse foret equatoriale peuplee d'eucalyptus. Sur les pentes, les riziers sont toujours la pour nous charmer

ait tres chaud, et c'est appreciable de rouler sous les arbres.Theo nous depose sur le parking en bas du Kelimutu, et nous montons par des escaliers et un chemin en pente douce.

J'espere simplement que Phil va pouvoir joindre des photos, car le spectacle est gandiose, et de plus nous beneficions de cet immense panorama pour nous tout seuls, incroyable !

Les 2 lacs turquoise et emeraude a la surface opalescente et immobile sont reellement impressionnants.
Le Kelimutu est un volcan actif, les dernieres eruptions remontent a la 2eme moitie du 19eme siecle. On est assez contents qu'il soit ensommeille !

Ce soir, nous sommes a Ende, petite ville portuaire, encadree de 2 cones volcaniques. L'hotel est tout neuf et quasi desert, nous y avons pris un bain dans l'immense et tres chaude piscine. A la tombee de la nuit, des petite chauve-souris viennent s'y abreuver, en en vol rapide et gracieux.
Bisoux.